Une place forte bien défendue où vit le baron Julius de Trebol et sa famille. C’est dans ce château que partent les taxes sur le grain, d’où sortent les précepteurs et les hommes d’armes et c’est l’épicentre du pouvoir royal au sein de la province agricole. Les serfs, forcés de s’échiner sans jamais de récompense ni d’espoirs d’une vie meilleure regardent avec une haine grandissante ces murailles de pierre derrière lesquels on fait bombance
Partout des champs de blé, de tomates et d’autres légumes, à chaque pas des vaches, des porcs bien gras et des agneaux. Tout cela serait bien attrayant si ce n’était le fait que la majorité des travailleurs soient des serfs, des hommes appartenant corps et bien à un seigneur ou au fermier libre à qui ils sont prêtés par le suzerain, et vivent dans des conditions ignobles. Et cependant dans les exploitations, la colère gronde…
Un bourg d’une certaine taille. Un meunier et deux boulangers, trois tavernes et plusieurs forgerons et artisans sont au service des voyageurs de passage en route vers la région de la Citadelle et servent aussi une population locale oscillant entre deux cent et six cent habitants selon les recensements successifs.